Gros Câlins

Couchées sur un lit à baldaquin

La lumière tamisée

Je sens d’humeur taquine

Et je me laisse guidée

Ton corps dénudé devant moi

J’en  suis toute retournée

Tes mains s’approchent timidement

Caressant ma peau aux reflets dorés

Les reflets de ta fleur

Donne des envies de la dévorer

Mes doigts doucement t’effleurent

Sous des caresses tendrement dosées

Ecartant doucement tes pétales

Comme un souffle léger

Tu t’abandonnes et tu t’enflammes

À nos contacts réchauffer

Comme un papillon béant d’envie

Tu déploies tes ailes sur mes lèvres

Et voici que mes doigts de vie

Vers ton antre font monter la fièvre

Je te sens coquine et taquine  

Tu me caresses de tes doigts

Tu te couches sur mes émois

Et je te presse tout contre moi

Tes mains courent dans mon dos

Les miennes vont sur ta peau

Ton ventre contre le mien

Et le tien qui me dis viens

Le feu grandit entre nous

Et la braise fait partie de nous

Sur ce lit à baldaquin

De nos envies sans lendemain

Calypso Poets ©Février 2013
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